La loi attache un grand intérêt à la manière dont les plaques d’immatriculation sont présentées et posées sur les voitures. Pour une plaque mal placée ou non conforme aux exigences légales, les conducteurs peuvent se voir infliger des amendes. Pour éviter de vous retrouver en pareille posture, vous devez vérifier fréquemment votre plaque et la remplacer dès qu’il le faut. Découvrez donc dans cet article les étapes à suivre pour remplacer vous-même la plaque d’immatriculation de votre véhicule.
Étape 1 : Retirer l’ancienne plaque d’immatriculation
Avant de mettre en application les astuces pour changer facilement la plaque d’immatriculation de votre voiture, il faut bien évidemment commencer par retirer la plaque usagée. Pour réussir le remplacement de la plaque d’immatriculation de votre voiture, vous aurez également besoin d’un équipement complet et de qualité. Munissez-vous donc d’une perceuse à foret de diamètre 5 ou 6, d’un support de plaque, d’une pince, d’une riveteuse, de rivets et si possible de cache-rivets.
Pour enlever l’ancienne plaque, c’est de la perceuse à foret que vous aurez besoin. Cet appareil vous permettra de faire sauter les têtes des anciens rivets. Il faudra appuyer un peu, mais faites attention à ne pas élargir les trous. Vous pourriez les réutiliser. Il faudra enfin s’assurer que les rivets ne sont pas restés enfoncés dans le pare-chocs.
Étape 2 : Définir l’emplacement des rivets à utiliser
Une fois la vieille plaque retirée, il faut à présent choisir l’emplacement des rivets à utiliser pour la nouvelle. Vous pouvez choisir d’utiliser les mêmes emplacements que pour la plaque retirée comme vous pouvez aussi opter pour de nouveaux emplacements. Si vous optez pour la première solution qui reste d’ailleurs la plus simple, alors la vieille plaque peut servir de gabarit pour l’identification des emplacements des nouveaux rivets. Au cas contraire, tâchez de percer la nouvelle plaque avec soin pour ne pas la gâcher ou même transformer votre carrosserie en une véritable passoire.
Étape 3 : Percer la nouvelle plaque d’immatriculation
Pour chacune des plaques, il faut percer deux trous ; l’un à gauche et l’autre à droite. Prenez le soin de sélectionner le foret adéquat et effectuez un perçage tout en douceur. Quand vous aurez estimé avoir fini, vérifiez si les trous de fixation de la plaque et ceux du pare-chocs concordent. Le choix de supports de plaques vous évite toutefois de percer la plaque d’immatriculation arrière de votre véhicule.
Étape 4 : Riveter la nouvelle plaque d’immatriculation
Vous voici à la dernière étape de votre atelier-bricolage. Il s’agit certainement de l’étape la plus facile. Commencez à préparer les rivets et la riveteuse. Il faut ensuite disposer la plaque à l’endroit indiqué, puis introduire la tige du rivet dans le trou. Pressez le bras de la pince jusqu’à ce que la tête du rivet s’écrase et procédez de la même façon pour tous les rivets.
L’utilisation des cache-rivets ne représente pas une obligation, mais elle permet de soigner la présentation de la plaque. Si vous comptez vous débarrasser de votre ancienne plaque d’immatriculation, assurez-vous au préalable de la rendre définitivement inutilisable. De cette façon, personne ne pourra la récupérer pour en faire un usage illégal.
Conseils complémentaires pour la durabilité, la sécurité et la conformité
Outre les opérations de remplacement décrites, il est utile de penser à des mesures qui améliorent la longévité et la sécurité de la fixation. Privilégiez des solutions anti-corrosion (traitement des trous, graisse de protection) et une visserie adaptée : des vis inoxydables ou des systèmes de visserie antivol réduisent le risque de vol et d’oxydation. Pensez également à un joint d’étanchéité ou à un scellement discret pour limiter l’infiltration d’eau et protéger le support. L’épaisseur et la réflectivité de la plaque sont aussi des critères importants pour la visibilité nocturne ; choisissez un matériau conforme aux normes et vérifiez régulièrement la surface pour détecter toute perte de rétro‑réflexion. Pour ceux qui souhaitent un rendu soigné, des caches ou des embases spécifiques permettent d’améliorer l’esthétique sans compromettre la fixation.
Enfin, organisez un entretien préventif : contrôle visuel périodique des fixations, graissage léger des points d’attache et remplacement anticipé si la plate-forme ou le porte‑plaque montre des signes d’usure. En cas de doute sur l’homologation ou la conformité aux exigences techniques, consultez une ressource spécialisée ; lisez pour cela 1001 Roues pour des informations complémentaires. Conservez aussi une preuve de destruction lors du remplacement pour éviter tout usage frauduleux. Ces précautions, qui complètent le perçage et le rivetage, optimisent la sécurité routière, la durabilité et la conformité administrative de votre immatriculation.
